Notre Exploitation
L’Exigence du métier
Une passion avant tout
Sous ses formes généreuses et son teint brillant, la cerise est un des fruits les plus délicats et sensibles aux aléas de la nature.
À travers l’élévation des températures et l’accroissement des précipitations, le changement climatique perturbe le cycle de production. Gardien de ce trésor sucré, l’agriculteur doit aider l’arbre à surmonter ces obstacles en faisant évoluer ses pratiques mais doit accepter de travailler dans l’incertitude.
L’agriculteur doit tout d’abord faire preuve de patience car la culture de la cerise demande du temps. Beaucoup de temps. Les cerisiers ne commencent en effet à produire un volume intéressant de fruits que 4 à 6 ans après avoir été plantés.
Comme de nombreuses autres espèces, le cerisier passe par une phase de repos hivernal durant laquelle il doit accumuler suffisamment de froid pour entrer en floraison.
L’élévation des températures en automne et en hiver prive ainsi l’arbre de ses besoins en froid et conduit à des floraisons irrégulières. Une avancée dans la date de floraison augmente les risques de gel et empêche l’arbre de produire des fruits.
- Une vague de froid intense peut ainsi décimer une récolte entière…
- Notre région étant naturellement exposée au mistral – fameux vent provençal – les fortes rafales de vent sont également susceptibles de provoquer des dégâts considérables sur la récolte.
Enfin, les températures caniculaires observées après la récolte perturbent également la formation des nouvelles fleurs du cerisier avec un doublement des pistils, générant des fruits doubles qui ne peuvent pas être commercialisés.
Face à l’incertitude permanente, à la complexité et aux contraintes du métier, l’agriculteur doit sans cesse se réinventer pour continuer d’exister.
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